Qui dit Halloween dit se goinfrer de sucreries devant un bon film d’horreur. Et qui dit film d’horreur dit souvent meurtriers sanguinaires ! 

Si certains films ne sont que fiction, d’autres restent inspirés d’histoires vraies … 

L’exorcisme d’Emily Rose

Sorti en 2005, le film « L’exorcisme d’Emily Rose » est inspiré d’un cas de possession ayant eu lieu en Allemagne entre 1968 et 1976. Âgée d’une vingtaine d’années. Anneliese Michel est soudainement prise de crises de convulsion.

Suite au décès de la jeune femme, le procureur a ordonné l’ouverture d’une enquête. Le chef d’accusion était celui de négligence criminelle.

Les parents et les deux prêtres ont alors alors été tenus de s’expliquer devant la justice. Leur défense était bien entendu basée sur la possession d’Annaliese. A l’aide d’enregistrements audios, ils ont tenu à démontrer que la jeune fille était réellement possédée par six démons dont Caïn, Adolf Hitler, Judas, Néron et Lucifer. Selon leurs dires, la médecine n’aurait jamais aidé Annaliese, l’exorcisme s’étant révélé comme la seule solution possible.

Malheureusement pour eux, la possession ne peut pas être prouvée devant un tribunal. Les croyances ne sont pas retenues comme arguments valables. Ils ont ainsi tous été condamnés à six mois de prison avec sursis et à 3 ans de probation.

Diagnostiquée épileptique et dépressive par les médecins, elle fût internée et suivra un traitement qui malheureusement n’aura aucun effet sur elle. Pire encore, son état s’aggrava lorsqu’elle se mit à voir et à entendre démons et à être révulsée par les objets religieux. Voyant que le corps médical ne pouvait rien pour elle, Annaliese se tourna vers l’Eglise et demanda à être exorcisée. Les séances dureront plus d’un an.

Elle finit par arrêter de manger, de boire et à réaliser plus de 600 génuflexions par séances, si bien qu’elle se rompit les ligaments. Annaliese décédera finalement à l’âge de 25 ans de malnutrition, déshydration et d’épuisement

The Conjuring 3 

Sorti en le 9 juin dernier en salle, le troisième opus de la saga Conjuring nous raconte l’histoire de Arne Johnson, un accusé de meurtre ayant plaidé la possession démoniaque.

A l’origine de ce drame se trouve l’histoire de David Glatzel, un enfant de 11 ans qui affirmait à ses parents qu’une bête se trouvait dans sa chambre et le battait. Croyant que leur fils faisait des cauchemars, les parents ne prirent pas ses propos au sérieux. Pourtant, la nuit, David devint agité et se mit à se battre contre un ennemi invisible. La soeur de David, Debbie, appela les Warren à la rescousse. Le couple réalisa un exorcisme et David retrouva une vie paisible. Cependant, celle d’Arne, le petit-ami de Debbie, devint un véritable enfer. Lors de la séance d’exorcisme, ce dernier cria au démon de le prendre lui plutôt que David. Apparemment son souhait fût exhaucé. A partir de ce jour, Arne entra souvent en transe et hurlait qu’il avait une bête en lui. Puis, un soir, il commit l’irréparable. Après un repas avec le patron de sa fiancée, il le poignarda à plusieurs reprises.

Le coupable fût rapidement arrêté. Une fois mis au courant de l’interpellation, les Warren contactèrent la police pour défendre Arne qui, selon eux, était possédé et donc irresponsable du meurtre. L’affaire prit une véritable ampleur médiatique et son avocat axa sa défense sur la possession.

Malheureusement, comme ce fût le cas pour l’affaire précédente, le juge rejeta la défense basée sur la possession en raison de l’impossibilité d’apporter des preuves scientifiques. Arne fût donc contraint de plaider la légitime défense mais sera finalement reconnu coupable d’homicide involontaire au premier degré. Il fut libéré pour bonne conduite au bout de cinq ans

SCREAM

« Quel est ton film d’horreur préféré ? » Vous aurez sans doute reconnu les paroles de Ghostface, tueur sanguinaire de Scream. Vous serez ravis d’apprendre que le célèbre masque a été inspiré par la mine abattue d’un célèbre meurtrier.

Durant l’été 1990, l’assassinat sauvage de cinq étudiants est venu secouer l’Université de Floride. La police se mit en quête de celui que l’on surnomme Gainesville Ripper. Le procédé était toujours le même: le tueur rentrait au domicile de ses victimes, les poignarder, les mutiler et mettait en scène le reste des dépouilles pour choquer.

Un premier suspect est arrêté par la police mais aucune preuve n’attestait de sa culpabilité. Plus loin, dans la ville de Ocala, un homme nommé Daniel Harold Rolling est arrêté pour vol dans un supermarché. Des perquisitions à son domicile ont permis aux enquêteurs de le relier aux crimes de Gainesville.

Rolling avoua être responsable des 5 meurtres. Puis, en attente de son procès, il changea soudainement de comportement.

Il annonça avoir une seconde personnalité en lui dénommée « Gemini », une sorte de double maléfique coupable de ces crimes atroces. Deux psychiatres ont affirmé que Daniel souffrait d’un grave trouble de la personnalité, mais ont considéré qu’il était conscient de ses crimes.

Finalement, Rolling décida de plaider coupable car il pensait qu’en agissant ainsi les détails de ses crimes sordides ne seraient pas dévoilés. Le jury le déclara coupable à l’unanimité de meurtre au premier degré sur les cinq chefs d’accusation. Rolling fût condamné à mort.

En 2006, peu avant son exécution, il rédigea une lettre où il avoua le meurtre de trois autres personnes.