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Il est malheureusement assez courant de rencontrer des clients qui ont eu une mauvaise expérience, parfois même désastreuse, avec leur avocat.
Pourtant, une relation client/avocat ne devrait pas être conflictuelle, que ce soit au niveau des coûts, des documents ou de la réalisation de la mission.
Le recours à un avocat est un levier de croissance pour votre business. La relation doit simplement répondre à quelques principes que nous appliquons au cabinet.
Voici 10 astuces pour vous permettre de construire une relation solide et saine avec vos avocats et optimiser au maximum cette relation.
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savoir quand faire appel à un avocat
« Mieux vaut prévenir que guérir”, rien n’est plus vrai dans le domaine juridique. Si dans certains cas, un avocat « pompier » est nécessaire, en réalité souvent l’incendie aurait pu être évité si une passe juridique sérieuse avait été réalisée.
Un avocat qui revoit et corrige un contrat, vous assiste pour une négociation, vous conseille dans la stratégie à mettre en œuvre au regard de votre situation est une sécurité supplémentaire. D’autant que le prix de ce genre de mission est relativement peu couteux si on le compare avec les frais de justice, les honoraires de tiers (avocats, huissiers, notaires) ou encore les pertes engendrées par un contentieux.
choisir le bon avocat
L’avocat doit comprendre votre activité et vos besoins. Entre une startup, une PME et une multinationale, les besoins ne sont pas les mêmes. Entre une PME dans la recherche moléculaire et une PME en bâtiment non plus.
N’hésitez pas à demander à votre avocat s’il a l’habitude de travailler dans cette matière, à vous renseigner auprès d’autres chefs d’entreprises dans votre secteur d’activité. D’autant que la plupart des avocats facturent à l’heure ou via un forfait calculé sur le temps nécessaire à réaliser la mission. Savoir comment réagir, quoi faire et quand le faire peut : d’un vous faire économiser de temps (et de l’argent) et de deux éviter que des erreurs puissent être commises par un conseil trop peu expérimenté.
Un avocat qui fait du droit généraliste ou des contrats commerciaux ne sera pas aussi efficace en matière de levée de fond ou en matière d’audit RGPD. L’expertise et l’expérience nécessaires pour gérer une transaction complexe ne se retrouvent pas chez un avocat qui rédige des contrats non techniques, aussi bon soit-il.
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établir une communication fluide et efficace
Les problèmes de communication, et surtout le manque de communication, restent les premiers facteurs de la dégradation de la relation avec son avocat. Pour pouvoir avec une relation saine et productive, votre avocat doit connaitre votre stratégie, vos objectifs et comprendre les enjeux en présence.
S’il ne semble pas intéressé, fuyez.
Une communication fluide repose sur des clients :
- Organisés et préparés
- Qui donnent des instructions et objectifs précis,
- Ne lésinent pas sur les détails, et
- Répondent à nos sollicitations
Cela nous permet d’avoir une gestion pro-active de leurs besoins et de maitriser le temps passé sur une mission, ce qui se traduit par une maitrise du budget pour le client, ainsi que la satisfaction du travail effectué selon leurs attentes.
parler coûts et budget (tout le temps)
Lorsque vous recherchez un avocat il faut être clair dès le début sur vos attentes, vos objectifs et bien entendu sur votre budget.
Nous vous recommandons d’avoir cette conversation dès votre premier rendez-vous, cela vous évitera d’avoir des surprises sur la facturation finale. Demandez à votre avocat de vous indiquer précisément ce qui est compris ou non dans la lettre de mission, vérifiez avec lui que toute mission en dehors de ce périmètre vous soit notifiée comme facturable.
Attention : une convention d’honoraire est indispensable (et obligatoire), si votre avocat refuse de vous en fournir une, insistez !
Il existe plusieurs méthodes de facturation, à l’heure, au forfait, au résultat assorti d’un montant fixe, à l’heure sans dépasser un certain seuil, voir même via un intéressement.
Selon votre activité et vos besoins, l’une ou l’autre de ces méthodes vous conviendra mieux, et en discuter avec votre avocat vous permettra de prévoir exactement le budget à allouer à votre conseil.
Ps : Cette conversation doit être récurrente !